Dakar, 11 avr (APS) – Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a décrété un mot d’ordre de grève de 48H, vendredi et samedi, pour dénoncer les violences survenues à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et exigé le respect des franchises universitaires. Dans un communiqué reçu à l’APS, le Bureau national (BN) du
Dakar, 11 avr (APS) – Le Syndicat autonome des enseignants du
supérieur (SAES) a décrété un mot d’ordre de grève de 48H, vendredi et
samedi, pour dénoncer les violences survenues à l’Université Gaston
Berger de Saint-Louis et exigé le respect des franchises universitaires.
Dans un communiqué reçu à l’APS, le Bureau national (BN) du SAES dit
constater ‘’avec regret et amertume, la situation qui prévaut
actuellement’’ à l’UGB de Saint-Louis où ‘’un groupe d’étudiants,
dirigés par des membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis
formellement identifiés, ont fait preuve d’une violence inouïe et
gratuite sur des collègues dans l’exercice de leurs fonctions’’, ce
mercredi.
La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) avait décrété le
même jour, une grève, barrant notamment la route nationale numéro 2 qui
relie Saint-Louis à Ourossogui et Bakel. Les forces de l’ordre sont
ensuite intervenues pour dégager la route.
Dans leur repli, les étudiants se sont dirigés vers le bâtiment de
l’UFR des sciences de l’éducation, de la formation et du sport (SEFS),
qui sert de rectorat depuis la crise du 15 mai 2018. Ils auraient
ensuite déversé des eaux usées dans le bureau du recteur.
Le SAES rappelle qu’en mai 2018, ‘’cette même violence sauvage avait
coûté à l’UGB, la perte de 30 années d’archives’’ et qu’’’aucune
autorité n’avait alors fait le déplacement pour s’enquérir de la
situation et évaluer les dégâts’’.
Selon le syndicat, ‘’les auteurs identifiés avaient bénéficié d’une impunité totale’’.
Le SAES dénonce ‘’cette violence inacceptable et inadmissible dans un
espace où seule doit prévaloir la force des idées’’ et ‘’marque son
soutien indéfectible au Recteur et aux collègues de l’UGB’’.
Il demande aux autorités de ‘’prendre immédiatement toutes les
dispositions pour assurer la sécurité des biens et des personnes à l’UGB
et dans toutes les Universités’’ et ‘’exige qu’une enquête soit ouverte
et que des sanctions idoines soient prises en toute rigueur contre les
auteurs’’.
Le SAES demande aux enseignants ‘’d’observer toutes les règles de
sécurité et au besoin de rester chez eux jusqu’à ce que la situation
soit maitrisée’’ et ‘’décline toute responsabilité sur un éventuel
bouleversement du calendrier universitaire’’.
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